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RECONNAÎTRE LA VIOLENCE

Le non consentement

« Consentir » c’est être d’accord, accepter quelque chose, tomber d’accord sur quelque chose, autoriser.

Dans les relations intimes, on parle de consentement sexuel quand chaque partenaire consent à une activité sexuelle. Des paroles d’approbation, des gestes, des écrits peuvent signifier le consentement. Le consentement doit être libre, clair et éclairé.

De quoi s’agit-il ?

Il y a agression sexuelle si une personne force l’autre à avoir des activités sexuelles. Pour faire comprendre à l’autre qu’on refuse, on peut le verbaliser ou l’écrire. Parfois, la peur paralyse et les mots ne sortent pas. La personne garde le silence. Au partenaire d’être à l’écoute, de percevoir le malaise et de ne pas insister.

Dans certaines situations, le consentement n’est pas valide.

  • Un·e des partenaires se sent obligé·e d’accepter.
  • On la ou le force physiquement ou la ou le menace.
  • Un·e partenaire abuse de son autorité, ou il y a abus de pouvoir ou de confiance (supérieur hiérarchique, médecin, enseignant, etc.).
  • Un·e des partenaires est endormi·e ou inconscient·e.
  • Un·e des partenaires accepte sans connaître certains risques encourus : quand l’un ment et expose l’autre à un risque de préjudice grave (cacher sa séropositivité au VIH, mentir sur la contraception, etc.).
  • Être sous l’emprise d’alcool et/ou de drogues ou toute autre substance qui empêche de donner son consentement.

Le consentement est temporaire. Il n’est pas donné une fois pour toutes. On peut consentir, un jour, pas un autre ; à certaines pratiques sexuelles, pas à d’autres. On peut changer d’avis au cours de l’activité sexuelle. Une personne peut arrêter une activité, à tout moment, dès qu’elle le sent. Elle a le droit :

  • de dire oui à une sortie et non à une relation sexuelle ;
  • d’accepter un baiser et de refuser une relation sexuelle ;
  • d’accepter une pratique sexuelle aujourd’hui et de refuser cette même pratique un autre jour ;
  • de vouloir essayer une nouvelle pratique sexuelle et d’arrêter en cours si ça ne me plaît pas ou si je ne veux plus ;
  • d’aller chez une personne après une soirée et de refuser d’avoir une relation sexuelle avec elle.

À qui m’adresser ?

UFM 0596 71 26 26 (taper 1)

Que dit la loi ?

La personne doit être en mesure de donner son consentement. La loi prévoit les cas où le consentement n’est pas valide :

  • une personne endormie ou inconsciente ;
  • une personne sous emprise d’alcool ou de drogues et ne se souvient plus de ce qu’elle fait ou qu’elle est inconsciente (black-out, coma éthylique) ;
  • âge minimum de 15 ans  “Je suis mineure

loi 2021-478 du 21 avril 2021

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